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1.Un peu de culture
Un peu de culture...On a tous appris la chanson du furet dès la maternelle :
"Il court, il court, le furet, le furet du bois, mesdames.
Il court, il court, le furet, le furet du bois joli. Il est passé par ici, il repassera par là."
C'est magnifique de tendresse et de naïveté, mais pourquoi est-ce un furet qui court ?
Pourquoi pas un petit lapin, un chat, un chien, une souris, ou même un ourson ?
Vous allez me dire : parce que c'est une chanson très ancienne, et qu’autrefois, à la campagne, on avait parfois un furet comme animal domestique.
Ou alors elle fait référence au jeu ancien jeu du furet…
Pas du tout ! Son succès remonte aux années 1710-1720, pendant l'épisode de la Régence, quand le pouvoir était exercé par Philippe d'Orléans, neveu de Louis XIV.
Son principal conseiller était le cardinal Dubois, réputé pour son amour des femmes.
Cette rengaine de cour d'école était à l'époque une chanson populaire, connue de tous.
Il s'agit d'une contrepèterie qui se moquait de ce curé trop porté sur la gente féminine.
"Il court, il court, le furet" est à comprendre ainsi : " Il fourre, il fourre, le curé".
Ce n'est pas un furet qui vient du bois, mais le curé Dubois, en un seul mot.
Sinon quel intérêt de rajouter Mesdames" ?
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Commentaires
4robertMercredi 21 Novembre 2018 à 09:47pourquoi pas???
serait ce l'ancêtre de je dénonce mon porc?
sourire je préfère penser que ça reste une comptine naïve pour les enfants car en ces temps là ces gens là étaient en effet tout puissants et ça ne m'étonnerait pas quand on voit encore ce que se passe dans les églises les presbytères catholiques de nos jours...
mais ça fait sourire et c'est bien l'essentiel Marie Christine..
bonne journée bises affectueuses
Robert
5Sylvie barbizonJeudi 22 Novembre 2018 à 12:35
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Alors, là, c'est une découverte !
Une jolie comptine chantée par les enfants mais qui dénonce les frasques d'un gros dégueulasse. Lolll
Merci pour cette précision mais qui enlève toute la beauté de cette jolie chansonnette.
Bon mercredi, aujourd'hui, IRM du dos
Bisoux pressés.