de JEAN PELISSIER
Praticien et formateur en Médecine Traditionnelle Chinoise.
LE MASQUE DE LA DERAISON
Un postier qui ne sonne pas à ma porte. Obligé d’aller chercher un colis à la poste. Sur les lieux, parcours du combattant fléché. Ligne peinturée sur le sol. Un parcours pour l’aller, l’autre pour le retour. Heureusement je suis seul. J’arrive devant une fenêtre ouverte. A l’intérieur, dans la salle, quatre postières assises attendent le chaland, deux les pieds sur une table.
Toutes portent le masque.
Je montre mon sésame pour récupérer le colis et ma pièce d’identité… à distance. Faut avoir de bons yeux, je suis à trois mètres ! J’ai la sensation d’être un pestiféré, dans un monde surréaliste. On me pose le colis sur le rebord de la fenêtre. Elle s’éloigne. Je peux le prendre, presque comme un voleur. J’ai l’impression d’être dans un autre monde.
En deux mois et demi, tout a basculé.
Les gens n’ont plus peur, ils incarnent la PEUR, ils sont devenus la Peur ! Je repars.
Oui, mais je suis un soignant.
Quand je vois quelqu’un qui va se faire du mal « à l’insu de son plein gré », je ne peux rester sans rien faire. Question d’éthique. L’art de soigner ne s’arrête pas dans un cabinet.
Je retourne sur mes pas. « Vous avez oublié quelque chose ? ». « Non. Je suis praticien en médecine chinoise et je voudrais juste vous poser une question : est-ce que depuis quelques temps vous souffrez de maux de tête ? » Trois répondent par l’affirmative, dont une qui n’en avait jamais souffert auparavant. « Je vais vous expliquer pourquoi ».
Le dialogue s’installe.
« Faites l’expérience ce soir. Mettez votre main devant la bouche. L’air qui sort est chaud et humide, même en plein été. Cet air est chargé de toutes les toxines que l’organisme veut évacuer. Et en dehors du gaz carbonique qui doit retourner dans la nature pour aider au grand cycle de la vie, à la photosynthèse des plantes, chaque expiration est chargés de millions de microbes et autres déchets ».
Elles accrochent.
Je continue : « Oui, mais voilà : avec votre masque plaqué contre votre nez et votre bouche, celui-ci s’humidifie très rapidement et si on faisait une analyse fine de son contenu, vous seriez horrifié ! Mais ce n’est pas tout. A chaque inspiration, vous reprenez une partie de votre CO². Petit à petit, vous vous mettez en hypercapnie. Quand cela devient chronique, le corps se met à détester cela. En médecine chinoise, c’est une grande cause de blocage, de stagnation, générateur de maux de tête et de bien d’autres pathologies ».
Elles sont intéressées.
Leur chef vient d’arriver sans masque lui ! Je continue : « Savez-vous quelle est la première source de notre vitalité qui nous relie à cette terre, bien avant l’alimentation ? C’est la respiration. C’est l’oxygène de l’air, l’énergie de l’air qui a chaque inspiration va petit à petit booster vos défenses immunitaires. Or, déjà qu’en temps normal on ne respire assez, votre respiration est amputée de moitié avec votre masque. Pour faire court, vous être en train de perdre progressivement toutes vos facultés d’adaptation et votre organisme n’arrive plus à s’autoréguler. Avez-vous remarqué que vous êtes de plus en plus fatigué le soir. Regardez autour de vous. De nombreuses personnes tombent malades, décompensent de leurs pathologies latentes et pas du corona…machin ».
Elles acquiescent.
« Oui, mais ‘on’ nous a dit de porter ce masque justement pour nous mettre à l’abri et mettre à l’abri les autres ! ».
Mon esprit s'échauffe un peu : « Faux, complètement faux. La raison en est très simple. La trame de votre masque laisse passer tous les virus. Un scientifique a donné l’image d’une voiture entrant dans un tunnel. Il faudrait des masques très spéciaux pour arrêter l’attaquant. Un jour vous comprendrez que le virus n’est pas un attaquant, mais juste un révélateur de notre état de santé quand nous attrapons la grippe. Mais cela nous amènerait trop loin. Tous les infectiologues vous le disent : c’est avant tout par les mains que la contagion se fait, qu’elles soient gantées ou non. Si vous touchez un objet infecté, vos mains sont infectées. Or le masque vous gêne. Vous le réajustez en touchant votre nez. Vous avez perdu, et comme dans les jeux vidéo, vous êtes mort ! ».
Une factrice prenant les autres à témoin me répond : « Je le savais, mais on nous oblige à le mettre à la télé, et tout le monde en porte autour de nous, c’est qu’il y a une raison ! ». « Mettez au moins votre masque sous le nez. Vous verrez, vous respirez mieux ».
La confiance est instaurée et elles font le test.
« Mais une chose me chagrine. Avez-vous remarqué que le relationnel d’un individu à un autre se fait par le sourire. Le sourire est une énergie très puissante, issu de notre cerveau reptilien pour les uns, de notre Cœur pour les autres. Ce sourire nous permet dans l’instantanéité d’établir un contact et de faire tomber les barrières. Les masques annihilent le sourire. Nous en médecine chinoise, nous disons que le mental et les émotions, quand ils sont perturbés sont la première cause d’apparition des maladies internes : le fait d’occulter ce facteur fondamental qu’est le sourire ne peut que vous rendre dépressif ».
Par chance, pas de nouveau client .
« J’ai envie de vous dire que connaissant toutes ces réalités factuelles et bien d’autres encore, je n’ai pas mis un seul masque depuis le début de cette « drôle » de pandémie mondiale. Et je peux vous assurer que je ne suis ni fou ni assassin. Je fais juste confiance à mon énergie interne au travers de toutes mes pratiques quotidiennes et si je dois éternuer ou tousser, on m’a appris à contaminer mon coude ».
Une autre me questionne :
« Comment se fait-il que depuis quelques années on voit de très nombreux Asiatiques porter des masques dans les grandes villes ? ».
Sur quoi je réponds : « Ils ne font pas cela pour se prémunir du virus, mais pour se protéger à juste titre des poussières et de grosses particules de la pollution. J’aimerais juste rajouter une chose. Le port du masque est contagieux. Il n’est là que pour entretenir la peur et la division. Une fois la mécanique mise en marche, par mimétisme les gens finissent par tous en porter. L’épidémie de la peur génère l’épidémie du port du masque. Le facteur déclenchant : la désinformation. Même les grandes instances médicales n’ont jamais obligé le port systématique de ce cataplasme collé à votre nez et votre bouche. Le comble est quand on voit certaines personnes seules dans une voiture avec un masque. On peut alors se poser quelques questions quant à l’intégrité de leurs circuits neuronaux. ».
Elles m’ont toutes remercié, y compris le chef d’agence qui savait lui pourquoi il n’en portait pas.
Et en repartant, j’ai pu me rendre compte avec une grande satisfaction qu’elles avaient toutes baissé leur masque sur le cou et souriaient !
Certes, j’aurais sûrement du moduler mon propos s’il y a avait eu en France des milliers de morts au quotidien, comme on nous l’avait prédit et presque promis au départ pour déclencher la bombe atomique de la peur. Mais au jour d’aujourd’hui soit fin mai, quarante morts en fin de vie sur 66 millions de français.
L’épidémie saisonnière est terminée !
J’espère que ces mots auront ouvert quelques consciences et abaissé le seuil de la peur pour certains. Et pour tous ceux qui ont pleine conscience de cet état de fait, chacun à notre niveau nous avons un devoir d’altruisme. Vous ne risquez rien à échanger, même avec l’inconnu. Seul un dialogue intelligemment mené, sans confrontation peut faire changer les mentalités sans heurter l’autre.
Et quand le masque tombe, la santé revient !